Leçons apprises au jardin
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Ma fille et moi devant notre serre et entourées de notre potager 2020

Depuis que nous avons notre maison, nous agrandissons chaque année notre jardin. Si vous suivez mon compte Instagram @maisonsacree, vous avez vu la progression de notre petite serre, celle du potager de l’été dernier et j’ai même mis un peu de ce qui s’en vient pour l’an prochain. Mon amour renouvelé pour le jardinage m’apporte beaucoup de réflexion et d’introspection. Comme une méditation, j’apprends à m’occuper de mes plantes et elles s’occupent de moi.

Cette année, il y a eu quelques échecs dans mon potager. 

J’ai voulu transplanté des semis d’echinacees, mais je les ai tué quand a été venu le temps de les acclimater à la température extérieure. Est ce qu’elles ont eu froid, ou trop de soleil, ou pas assez d’eau, ou des bibittes? Je sais pas. Tant pis. J’en ai mis pleine terre aussi, mais rien a vraiment poussé. Je vais réessayé au printemps prochain. 

J’ai aussi planté des concombres. Combien de concombres du jardin est-ce qu’on a mangé, vous penser? 0. Niet. Nada. Je blames les oiseaux ou les écureuils qui – bien que totalement les bienvenus dans notre jardin – se sont peut-être lachés lousse. 

L’an dernier, on a eu une superbe récolte de cerise de terre, on en a mangé en masse. On en a mis plein dans notre compost aussi, parce que ça arrive et puis on se sent pas trop mal de nourrir des légumes entiers au compost (ouaip, moi je nourris mon compost #givingback) La vérité c’est qu’il a poussé sur le tard (on parle genre, fin juillet là) des CENTAINES de plants de cerises de terre partout où on avait mis du compost (de même que beaucoup de courges randoms #mercilavie). Alors non seulement on a pas vraiment eu de cerises de terre tout l’été, mais les plants qui ont poussé ont poussé en cabochon à travers le reste des légumes déjà bien gros. Et le gel est arrivé avant que la plupart aient eu le temps de produire des fruits. Alors fail total.

Ça m’arrive avec des plantes intérieurs aussi, de juste… pas être capable de la garder en vie. Peu importe si je l’ignore ou la dorlote, elle est destiné à mourrir. J’aime trop mes cactus, je les arrose trop souvent, ils pourrissent. J’aime pas assez mes fougères et elles ont tendance à me le rendre. 

Mais que voulez-vous, moi je suis la comme une conne à continuer d’essayer de les aimer convenablement! La sainte patience que j’ai acquise en m’occupant d’un jardin cet été – après avoir déterrer des carottes minuscules, genre. Observer la fleur de zuchini tous les jours, partir une fin de semaine et revenir pour découvrir un énorme zuchini pu tellement bon à manger 🙁 La patience, le lâcher prise sur le outcome, et le courage d’essayer des choses. Parce que la meilleure manière de rien récolter, c’est de rien semer.

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