Se tenir dans la forêt
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Se tenir dans la forêt Connecter avec la Terre Le souffle des arbres une extension du mien

Lorsque je marche dans la nature, entourée de l’immensité de cette vie que je ne perçois qu’à peine, supportée par la Terre d’où me vient toute ma force, je me sens en harmonie avec l’univers. Il y règne un calme qui me réconforte, une vitalité qui me redonne souffle.

Partout où mes yeux se posent, une richesse de couleurs, de formes, de textures et de contraste me berce. Lorsque je respire, l’air est plus pur que nulle part ailleurs et son odeur dépose sur ma langue une multitude de goûts et de souvenirs.

Lorsque mes pieds foulent le sol d’une forêt, les mémoires de tous les sentiers que j’ai foulés me reviennent. Les éclats de chaque arbre qui a croisé mon chemin, de chaque paysage à couper le souffle que j’ai regardé. De la première fois où mes yeux ont trouvés le reflet des arbres sur l’eau tranquille d’un lac niché entre deux montagnes, j’ai su que la forêt était une maison plus vaste que toutes les maisons.

Que cette maison serait une maison pour moi à jamais, il n’en fait aucun doute. Que je puisse venir y chercher chaque fois la paix et le souffle dont j’ai besoin pour continuer d’avancer sur mon propre sentier. Que les appels de la forêt ne cessent jamais d’enflammer mon âme.

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